Tous les professionnels libéraux qui travaillent assis connaissent ce problème :
douleurs dans le bas du dos, nuque tendue, épaules crispées, fatigue qui s’installe…
Un siège mal choisi peut ruiner une journée et créer des tensions chroniques.

À l’inverse, une chaise ergonomique bien réglée offre :
– un soutien lombaire,
– une meilleure posture,
– moins de fatigue,
– plus de concentration,
– plus de confort sur la durée.

Voici comment choisir la chaise parfaite pour votre activité.

1. Le soutien lombaire : l’élément le plus important

Votre siège doit épouser naturellement la courbe du bas du dos.

Critères :
– dossier courbé,
– réglage en hauteur,
– réglage de profondeur,
– maintien ferme mais confortable.

Un bon soutien lombaire réduit les douleurs de plus de 40 %.

2. L’assise : ferme, réglable et adaptée à votre morphologie

Une bonne assise doit :
– être confortable sans être trop molle,
– permettre d’avoir les pieds au sol,
– avoir une profondeur réglable (important pour les personnes petites).

Idéal : garder 2 à 3 doigts entre l’arrière du genou et le bord du siège.

3. Les accoudoirs : indispensables pour les épaules

Les accoudoirs soulagent les trapèzes et la nuque.
Sans accoudoirs → compensations → tensions.

Ils doivent être :
– réglables en hauteur,
– ajustables en largeur,
– parfois rotatifs pour travailler au clavier.

Professions très concernées :
– comptables,
– secrétaires médicales,
– psychologues,
– consultants.

4. Le dossier inclinable : pour bouger sans perdre le soutien

L’inclinaison permet de changer de posture au cours de la journée.
Un dossier fixe = rigidité = douleurs.

Idéal :
– dossier inclinable,
– blocage multiple positions,
– système “synchrone” (l’assise et le dossier bougent ensemble).

Cela permet de rester confortable malgré de longues heures assises.

5. Le tissu ou revêtement : respirant et durable

Le choix dépend de l’usage :

– Tissu respirant : idéal pour travailler longuement (évite la transpiration, plus souple).
– Mesh (résille) : excellent soutien, légèrement élastique, très bon pour le dos.
– Simili cuir : plus esthétique dans un cabinet, mais moins ventilé.

Les métiers publics (psy, avocat, sophrologue) privilégient souvent l’esthétique.
Les métiers de bureau privilégient le confort.

6. Les roulettes et la stabilité

Pour les tâches administratives fréquentes :
– roulettes souples,
– base métallique,
– bonne stabilité pour pivoter sans effort.

Pour les professions plus statiques :
– roulettes freinées ou base fixe.

7. Le réglage complet : votre chaise doit s’adapter à vous, pas l’inverse

Une bonne chaise se règle sur :
– la hauteur,
– l’inclinaison,
– la profondeur,
– les accoudoirs,
– le soutien lombaire.

Si rien n’est réglable, ce n’est pas ergonomique.

8. Le budget : combien faut-il vraiment investir ?

Vous n’avez pas besoin d’un siège à 1 000 €.
Mais en dessous de 120 €, le confort est souvent insuffisant.

Référence :
– 120 € – 250 € : très bon rapport qualité/prix pour la plupart des libéraux.
– 300 € – 600 € : haut de gamme durable pour un usage intensif (8 h/jour).

Un bon siège = moins de fatigue = meilleure productivité = investissement rentable.

Conclusion

Une chaise ergonomique bien choisie réduit les douleurs, améliore la concentration et rend le travail plus agréable.
C’est l’un des investissements les plus importants pour un professionnel libéral, quel que soit son métier.